samedi 26 mars 2011

Syd Matters...


Quand Syd Matters passe à Lille, je préfère les éviter. En effet, je préfère largement faire un peu de route pour avoir le temps d’écouter seule et attentive leur dernier album, m’imprégner, espérer, m’atermoyer. Les pop songs mélancoliques de l’excellent groupe Syd Matters méritent une préparation psychologique ! C’est pourquoi, je me suis rendue deux jours après leur prestation lilloise inaperçue, dans le lieu magique du théâtre de Namur. Les bons échos néanmoins peu convaincants de leur concert dans la métropole n’avaient heureusement pas diminué mes ardeurs sonores. Les deux (ça fait beaucoup, non ?) premières parties du concert m’ont faite rire pour des raisons différentes. Groupe n°1 : Loïc B.O and the frantic lovers est un groupe mignon, amateur , dont le papa du chanteur doit forcément connaître le directeur du théâtre. 2° Quant à Troy Von Balthazar, cet illuminé (ou allumé) de chanteur solo, guitare aidant ou castagnettes de coquillages maison à la main, m’a inspiré plus de sympathie. Bien calée cool dans mon premier rang, j’étais toute disposée à vous entendre les gars. Et là, Syd m’est apparu serein, aimant, dynamique et transporté ! Le concert fut des plus divins grâce au cadre, à la proximité, aux chœurs, à l’exactitude, la musicalité, l’amitié entre les membres du groupe, Syd n’était qu’un : Un chanteur à la voix renversante et mélodique à souhait. Il est vrai que l’album est bon, très bien mixé, et finement produit ! Syd Matters est l’un des meilleurs groupes français actuels et il a tout compris. Il n’est pas musical , il est mélodique, romantique, touchant, vivant, aérien, triste et doux. Rien que ça. Sur la route vers Namur, j’espérais beaucoup, et j’ai eu tellement mieux. Un seul regret : Quand vous avez deux rappels les gars, des vrais, avec des gens émus et dans l’expectative d’une dernière balade, clappant des mains, fous et aimants, faut pas les laisser, faut remonter sur scène, encore une fois !










jeudi 24 mars 2011

Miles Kane et Beady Eye, Ancienne Belgique, Bxls, 22 Mars.

Tristement affublée de ma solitude imposée autant qu’inattendue pour voir Beady Eye, alors que mon cher et tendre me pose un lapin à cause de son boulot, fook man, il va rater le maniaque du four letter word , je vagabonde nonchalamment aux abords de l’AB pour revendre sa place à n’importe quel Mod tendance Lad et Man’City. Surprise, les vendeurs de places au black sont trop nombreux, et elles se vendent à perte ; j’arrive à refiler la mienne mais je fais un heureux dans la négociation, fuck.

Impatiente de voir Liam et ses acolytes pop (mais pourquoi sont ils restés avec lui, tiens ?), je me place au plus près et me mets à écouter la première partie, Miles Kane. On est entre grands bandits là, le copain d’Alex Turner, la moitié des magnifiques Last Shadow puppets qui se lance en solo et laisse tomber The Rascals. The Dodos, très bons eux aussi, étaient annoncés mais non, renseignements pris, ce n’est pas eux !



Quand tu attends depuis longtemps d’écouter live tes héros pop’n’roll, tu as du mal à tenir en place et à apprécier une quelconque première partie, fook. Et pourtant, c’est un excellent musicien qui tient la scène ! Engagé, rock, très jolie voix qui tient la note, fook, ça colle aux oreilles, et ça nous réveille. Le son est pop, envolé et frais, belle et réelle surprise. La salle est vraiment conquise et participe aux chansons en reprenant en chœur les refrains. Moment rare de première partie. Et si c’était ça la nouvelle voie à suivre pour les musiciens ?



Aller bosser les publics et les conquérir mètre après mètre ! Une anglaise m’interroge ardemment sur le nom du groupe pour acheter le cd tant l’impression est bonne ! Je ne dois lui répéter que deux fois pour qu’elle comprenne, preuve de mon trilinguisme naissant. Elle va être contente quand elle va se rendre compte que The Dodos, ce n’est pas du tout Miles Kane, elle va m’aimer ! Je pensais que c'était the Dodos avec un S et c'était the DodoZ, avec un Z qui devaient venir. On envoie Miles Kane, je m'y suis perdue...



Trois quarts d’heure de pause interminable de balance d’instruments, fook man, une excitation crescendo, palpable, vibrant dans l’air. Honnêtement c’est aussi comme ça qu’on sent que ce n’est pas un concert de plus. Liam est de retour…Une petite musique de fond pour nous faire patienter, fook. D’un coup, la salle s’embrase, et chante d’une seule voix That’s entertainment en attendant une « band » qui n’a rien d’amateurs pour citer le Modfather. Fuck, on se sent en famille. Il crève littéralement de chaud mais le public, en parka, clame The Jam ! Il bouillonne mais se rafraîchit d’innombrables bières. Les sourires, les lèvres qu’on plisse, les regards complices se multiplient en mode mods et en accolade lads.

Enfin apparait Liam, beau, digne, branleur, insolent, in. Le set est court, intense et surtout Liam n’a jamais aussi bien chanté. Fuck, on s’attend, à ce qu’il nous toise, comme à son habitude. Il le fait, se pose telle une statue, il s’imprègne de nous, de nos clappements, de nos gémissements, et savoure sa Beady Eye mania. Fook, il n’a pas dit un fook, c’est une surprise. Il sourit, s’amuse avec son groupe, ne râle pas, nous déguste.

Notre prêcheur de fuck (call me the Seeker ?) s’impose à nous en prêcheur de pop. Les lumières sont magiques, le groupe est magique, le public est magique. Le moment est transcendentalement rock. Yann me manque.

Le concert est très court, une heure, et deux chansons en rappel ; mais il est intense. Noël est sans doute l’un des plus grands compositeurs de pop songs, et on l’attend impatiemment, mais il est maintenant indéniable que Beady Eye sait exister sans lui. It’s good to be back.


Oasis est mort, mais vous aviez tout dit et il est clair que vous voilà libres. En attendant Noël…

dimanche 20 mars 2011

La soirée de la jupe. Concert d'Ozark Henry, le 18 mars 2011.

Vendredi soir, Ozark Henry ne m’a pas attendue. Prise dans les embouteillages monstres d’une nuit maladroite, la route d’Anvers voulait me piéger en ses bas côtés.

Heureusement, ma motivation était intacte, et dans la bagnole je dansais interdite sur le son funk’ n soul du dernier Black Joe Lewis and the Honeybears.


Mes doigts tapotaient en rythmes futiles le volant imperturbablement statique. Les trois heures de voyage me parurent étrangement rapides et je m’étonnais personnellement de ma patience à l’habitude si fragile. Même pas inquiète de savoir que le guichet du Lotto Arena pouvait se fermer à la venue de ma frimousse tardive.

Et pourtant ce fut le cas. Après un magnifique sprint aérien (je te jure que j’avais l’impression de voler entre les gouttes de pluie belges) du parking à la salle, sous mon nez, le guichet s’éteignit.

D’un calme stratégique, je frappais à la fenêtre pour attraper la dernière attention du gars. Il m’ouvrit, me parla et me sourit flamand. Je ne comprenais évidemment pas ses mots, mais je lui dis gentiment que je voulais par-dessus tout une place, et que je l’avais méritée. Il sous-entendait qu’il était trop tard, et qu’Ozark avait commencé depuis dix minutes. « Cette place je la veux, regardez mes cheveux mouillés. J’ai le souffle coupé parce que j’ai couru jusqu’à vous. Je n'en veux qu’une mais je la veux » que je lui rétorquais. Il prit son téléphone, et parlait tout bas… « Tenez, je ne peux pas vous faire ça, vous avez l’air trop motivée et décidée, mon patron vous l’offre. ». Il me surprit. Merci le patron du gars.

Je rejoignis Stef, qui se moqua un peu de moi : « Déjà là ? ».

Ozark ne m’avait pas attendue mais il me fit un show des plus parfaits. Autant le dernier album m’avait agacée de sa production trop lisse, autant le live me révéla sans surprise le talent atypique et inclassable du chanteur. Des lumières simplement magiques, un brassage des sons aux couleurs d’une bassiste sud-coréenne, d’un batteur français, d’un guitariste anglais, et de son ancien clavier invité d’honneur.

Ozark était à l’aise dans sa jupe noire gothico-hvelreckique. Il était gracieux.

Le concert fut bon, court, mais intense. C’était fini et je regrettais de ne pas partager mes impressions avec Stef déjà envolé en backstage.

Faute de temps et de bière belge, ma langue et ma glotte sèches ne m'empêchèrent d'être polie et polyglotte: nous nous dîmes au revoir en Français et bonne chance en Islandais: Hverelki.

Au retour, la route badina avec moi en me jouant en boucle le second album si hypnotique et frais de Das Pop.






vendredi 25 février 2011

The White Lies + Crocodiles+ The Transfer le 23/02/11






Ca ne pouvait être qu'une bonne soirée. Le tout premier concert de ma filleule. Imagine, 14 ans, et au lieu de subir , comme nous, dans un autre temps, les concerts de la kermesse du village, Yves Duteil, et autres champions de la scène du 14 juillet, je l'emmène voir les White Lies. Un concert complet, une salle carrément parfaite, une ambiance de fête. Avant d'arriver sur place, la gamine m'oblige à engouffrer un sandwich de clown; je bois mon super cola et je sens que j'ai la frite. Surexcitées, bien devant la scène, on écoute attentivement le premier groupe, la première première partie: The Transfer. Un groupe de dernière minute débarque sur scène pour piquer la vedette aux autres. Ils ont l'air d'avoir quelques fans et la petite et moi, on se fait engueuler par un gars parce qu'on s'amuse avec nos phones. Comment dire...Transfer joue comme si c'était le concert de leur vie. Ils sont à fond, tout le temps, et comme on se connait pas, je trouve que c'est franchement exag'. Des califormiens venus de trop loin, et qui nous permettent le temps d'un ennui de surfer sur nos textos. De temps en temps , on est fort secoués parce que le chanteur, qui sue beaucoup sous son beau cuir, crie comme un malade sur nous. Il dit que ce sont des chansons.
La tension monte, le monde commence à se serrer un peu. Arrive, après un énième cola, la vraie première partie Crocodiles, et on est toutes contentes. Le style du gars trop rock! Petit cuir noir, petite chemise, petites lunettes de soleil noires . Voilà comme ils se la jouent tous sur scène. Dommage, l'attitude, le fun, le rock, tout y est, sauf la musique. C'est un peu gênant quand même.
Survitaminées à la caféine des vrais colas, on saute de joie quand The White Lies arrive sur scène! Et là, c'est le choc! Tout le monde se serre, et se rapproche du bord de la scène. Ils sont beaux, froids, et violemment au point! Le chanteur nous emporte dans sa dépression. Je ris fort parce que je trouve que sans maquillage, il peut jouer naturellement dans la Famille Adams. La petite connait pas. Coup de vieux.

On chante, on lève le point, et je vois les yeux de la gamine briller aux sons électriques.
Elle me dit qu'elle adore ça et qu'elle aimerait bien revenir en concerts avec moi. Touchée. Je serais ton mentor ma p'tite. Je vais te faire découvrir la sic, la vraie, le live.
Je lui dis de prendre un t-shirt du groupe en souvenir, cadeau. Grande dame quoi.
"Oh, non,merci marraine, t'es folle, c'est moche, on va croire que je l'ai acheté à Babou!"
Oui, ça m'a fait rire.

mercredi 23 février 2011

Soul code et Funky Clichés : Charles Bradley et Lee Fields, Grand mix. Février 2011.


Black Joe Lewis, Eli Paperboy Reed, Lee Fields, Charles Bradley, Sharon Jones, The Dap Kings, Menahan Street band, Aloe Blacc, Cee Lo Green, Naomi Shelton, Mavis Staples, Jesse Dee, Amy Winehouse et son album de “genre” (avec les Dapkings sur 6 titres), Budos band… Autant de noms associés à une soul vivante, contemporaine, loin des éternels repackaging dans le style “The Golden Age of Soul” où on claquera en masse compacte le plus de titres possibles... salvateur et mortifère… mémoire compacte sans vision d’avenir large.

Ce 21 février, la soul vivait… Exsudait, transpirait, les paillettes avaient de la fièvre et les cuivres rutilaient pour de bons, soufflés par des hommes, pas samplés cheap par des machines, ajoutant la dimension de la respiration à la moiteur de nos bassins chaloupant malgré nous mais avec notre accord tacite.



Sur la scène du Grand Mix, faite pour servir la musique, apparaissent les pointures ultra précises du Menahan Street band dans la plus pure tradition soul, on joue deux titres et on annonce le chanteur… Ce n’est pas un concert, ce n’est pas un gala, c’est une revue, les Ikettes en embuscade mentale dans un coin du cerveau pendant que Martha and the Vandellas dansent dans la rue et dans nos têtes… L’impeccable batteur, Homer Seinweiss, est d’une rare élégance, rien n’est forcé, on joue tard sur le temps, calé dans le fond, sans pression martiale sur une batterie réduite à l'essentiel...Le bassiste; Nick Movsho, envoie un groove énorme calé lui aussi dans une vélocité soul très impressionnante, James Jamerson, le grand bassiste de la Motown (prenez cinq minutes de votre vie pour écouter la ligne de basse de What’s going on ?, c’est Jamerson.) devait sourire tout là haut de voir ce petit blanc mouliner aussi souplement en lui rendant hommage à chaque pulsion, comme le Bootsy Collin du live de James Brown à Paris. La soul, c’est une école instrumentale, on ne s’improvise pas soulbrutha’ parce qu’on le décide, c’est codifié, précis, chromé, lascif, sensuel, bondissant, sexy. Le guitariste arpège, illustre, joue sans susatin et sans effet, on fait clair, on élague…Le temps de poser le climat et arrive Charles Bradley qui sort son premier album à 62 ans… On pense un instant aux bouges et autres rades à matelot que cet homme a dû tenter de faire vibrer de sa Deep Soul tout au long de sa vie. Ne lui manquait que la cape de James Brown sanglé dans un fantastique et assumé costume rouge et noir… Le ravissement de cet homme était magnifique à voir, comme si, enfin, il avait droit à quelques rais de lumière pailletée consenti par les dieux soul de Wattstax qui planaient là haut, vigilants et roublards. La voix de screamer de Charles Bradley et sa soul ne sont pas révolution, elles sont ferveur et tradition, la soul devenant sous l’organe chaud une modalité d’expression de toutes les nuances du sentiment amoureux. The world is going up in flames chante Bradley et sa douleur ne souffre aucun doute quant à son authenticité. Ce chant là ne dupe pas…
Charles remercie beaucoup, parfois trop, en perd sa soul et sa micro, ébahi d’une salle pleine et d’un public qui l’écoute. On est ému pour lui. Ce n’est pas James Brown, personne ne l’a dit, surtout pas lui et on le sent quelque peu tétanisé comme s’il se demandait si on n’allait pas le renvoyer dans un club où il ferait trois fois par soir le même set pour 50 $ et le repas. On parle d’un homme qui a passé l’essentiel de son enfance dans la rue et qui a été cuisinier une bonne partie de sa vie. La seule lueur dans ce tableau noir ? La vision enfiévrée de James Brown à L’Apollo de 1962. Il a écumé les clubs de Brooklyn et il a retrouvé son frère mort, abattu par son neveu. De quoi forger une voix…



Arrive sans temps mort Lee Fields, le Menahan Street Band devenant en un éclair et sans le moindre changement de personnel The Expressions ! Lee est plus souple, plus félin, plus à l’aise aussi dans un style lover très affirmé, sans doute un peu moins marqué par l’inconfort de l’insuccès. Daptone l’a remis en selle, en soul et en salles depuis un moment. Le Little JB maîtrise mieux l’art subtil de toréer le public en lui faisant de la place pour qu’il entre dans la danse et qu’il se soul avec lui. Il saura exactement quand lâcher « Ladies », tubesque stomper de dancefloor qui fera même croire à certains beaufs avinés que l’on pouvait se comporter comme dans un Macumba pour quadra esseulés swinguant à contre temps sur l’air trop connu de « Papa veut se la jouer soulman ». On fera taire les malotrus vertement par l’intermédiaire d’un spécialiste des arts martiaux peu porté sur le peace and love de Bradley le temps de la remarque. Je ne m’y ferai jamais à ces pécores, j’assume, qui parlent tout le concert… On peut aussi aller à un concert de Blues avec un drapeau confédéré tant qu’on y est…
Lee bouge et swingue, feule et pose sa voix sur tout le monde, comme un voile de ce supplément d’âme soul que personne ne pouvait contester. Ce soir là, tous les clichés de la soul étaient vrais, vérifiés, estampillés, labellisés Daptone. C’était merveilleux. Pas l’Apollo d’Harlem, non, pas le gigantesque Wattstax et les cris de Jesse Jackson faisant hurler à la foule « I Am somebody » et non plus « something », « What time is it ? Nation time ! », le Grand mix, au propre comme au figuré. D’excellents ambassadeurs de la Soul nation ont porté haut les couleurs de ce drapeau qui n’aime pas qu’on différencie les couleurs. Charles Bradley reviendra adoubé par Lee Fields dans l’incroyable salopette de la pochette de son album, toujours aussi ému, toujours aussi émouvant. Quand il chante « love », c’est toute l’humanité qui passe, ce n’est pas la scansion ânonnée d’un parolier bâté qui cherche une rime avec « dove », il y a une vie qui passe et 62 ans d’attente. De quoi clore cette soirée, cette revue aux derniers feux rutilants de la section de cuivres fous qui n’allaient s’éteindre que tardivement, follets et ennuyés de nous laisser seuls.

One nation under a groove. Si.


Yann (Invité sous le régime de la communauté des biens).

dimanche 20 février 2011

The National, 15/02, Deux heures d'ivresse triste, heureuse et consentie.

La salle du Forest était toute pleine, le ventre bien repu de rockeurs aux bonnes intentions sonores. L’accueil de groupe a été particulièrement philanthropique. Quand le chanteur souffrait son « Fake empire » dans le micro, la salle grondait de plaisir avec lui. Hier soir, les gens aimaient être tristes, tous ensemble. C’était touchant.

Intense et déchainé, le groupe a su combler les cœurs asservis aux chansons ténébreuses. Envoûtants, les comparses musicaux se jetaient dans la fosse aux sons sans complexe. Ils riaient, s’assombrissaient, se donnaient. Epris de nous, le chanteur a tenté de se fondre à plusieurs reprises à la fosse, s’abandonnant lascivement à la foule.

Un pur moment d’allégresse rock, de dandysme scénique, et de partage. The National a su imposer son émotion, sa cohésion de groupe, et la maîtrise de son inspiration.
Le “Vanderlyle Crybaby Geeks” (acoustic) , susurré à l’oreille d’une foule conquise, n’a pas fini de résonner dans mes souvenirs rocks.







• Runaway
• Brainy
• Anyone's Ghost
• Mistaken For Strangers
• Bloodbuzz Ohio
• Afraid Of Everyone
• Conversation 16
• Lemonworld
• Lit Up
• Abel
• Slow Show
• Apartment Story
• Sorrow
• Lucky You
• England
• Fake Empire
• rappel:
• All The Wine
• Mr. November
• Terrible Love
Vanderlyle Crybaby Geeks
(Acoustic)

Impressions concerts!

J'aime les concerts. Toi aussi? Ca tombe bien. Ici, je vais te donner mes "impressions concerts". J'attends tes commentaires, et surtout, tes impressions concerts sont aussi les bienvenues.

Rock'on...